Lutte contre les élevages de visons français, actions avec les marques internationales du luxe, reportages sur l’arrière-cour de la fourrure… One Voice alerte sur un drame sous-évalué.
Élevages de visons en France : un déni de réalité
Souffrance animale, désastre écologique, aberrations administratives… Nous luttons par tous les moyens légaux possibles afin que les autorités réalisent les conséquences de l’essor d’une telle activité économique sur notre sol. Nos équipes suivent, atterrées, le parcours de ces deux élevages français, l’un dans le Doubs (Emagny), l’autre en Haute-Saône (Montarlot-Les-Rioz), autorisés à fonctionner, voire à s’agrandir.
Élevages de visons en France : un déni de réalité
Un vison, ventre ouvert, se fait dévorer par ses codétenus à l’intérieur d’une minuscule cage grillagée. Les geôliers, eux-mêmes écœurés, expliquent à notre partenaire letton combien ils peinent à endiguer cette diarrhée qui décime les juvéniles, et maintenant les mères d’un élevage local. 900 morts par jour retirés de cages sales, où les cadavres coexistent avec les bouillies alimentaires qu’il faut désinfecter, car mêlées d’excréments. La main-d’œuvre se fait rare, tant le besogne rebute. Et la Lettonie revendique désormais le bannissement d’une activité qui, comme dans d’autres pays de l’Est, cherche à s’établir sans vergogne ni conscience. « Vos cols en fourrure valent vraiment ça ? Aidez-nous ! », supplie un employé. Nous le ferons. Images et vidéos sont en ligne sur One-Voice.fr.
En 2018, nous avons multiplié les recours contre ces projets « économiques » violant nombre de dispositions nationales et européennes sur la protection de la faune et de la flore, et concernant près de 10 000 visons d’Amérique destinés à la pelleterie. Comment accepter que des animaux soient entassés dans des cages trop exiguës, sans respect de leurs besoins primaires – autant de cruautés les conduisant à la folie, aux mutilations, et produisant d’évidentes nuisances (pollution de l’air, des sols et des eaux) ? Plaintes et mémoires s’accumulent… Ils finiront par être audibles, tant la réalité de ces élevages est abjecte.
Pour une mode responsable
Milan, Paris… Comme chaque année, l’automne voit les grandes parades de la mode se déployer. One Voice et ses partenaires internationaux sont aussi au rendez-vous des « Fashion weeks », car impossible pour nous de s’extasier devant ces mannequins défilant en fourrures naturelles, vêtements ou accessoires, sans penser à la cruauté qu’elles impliquent. Tant de grandes marques ont déjà pris conscience de ce désir de l’opinion d’une mode sans souffrance animale, et rejoint nos programmes « sans fourrure ». Hugo Boss, Armani, Mickael Kors, Gucci, Burberry’s ont publiquement adopté des démarches respectueuses. Actuellement, Prada mène une réflexion sur ce sujet. En organisant le 29 septembre des manifestations simultanées devant les trois magasins Prada de Paris, nos équipes et militants ont aidé, avec le soutien de L214, à une intense campagne internationale appelant au respect de la vie animale.
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